L’émissaire des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, face à Mohamed Allouche, le négociateur de l’opposition syrienne, à l’hôtel Rixos d’Astana (Kazakhstan), le 23 janvier 2017. | KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP

« Le seul chemin pour régler la situation en Syrie doit être celui des pourparlers », a déclaré le ministre kazakh des affaires étrangères, Kaïrat Abdrakhmanov en ouverture de la première séance des négociations. Dans une même pièce, autour d’une grande table ronde, les émissaires de Bachar Al-Assad et les représentants des rebelles discutent depuis lundi 23 janvier de la paix en Syrie.

Ces pourparlers de paix prennent place à l’hôtel Rixos d’Astana, la capitale du Kazakhstan. Lisant une déclaration du président du pays, Noursoultan Nazarbaïev, M. Abdrakhmanov a ajouté :

« Cette rencontre est une démonstration claire des efforts de la communauté internationale vers un règlement pacifique de la situation en Syrie. »

Pas de face-à-face pour l’instant

Si les deux camps ont parlé, pendant plusieurs semaines, de négociations directes, les rebelles ont finalement choisi à la dernière minute de ne pas rencontrer en face à face la délégation du régime.

« La première session des négociations ne sera pas en face à face, car le gouvernement n’a pas respecté jusqu’à présent ce à quoi il s’est engagé dans les accords du 30 décembre », qui avaient instauré un cessez-le-feu en Syrie, a indiqué Yehya Al-Aridi, l’un des porte-parole de la délégation des rebelles.

Les discussions doivent se concentrer sur le renforcement du cessez-le-feu, qui a mené à une réduction des violences malgré des violations régulières. Les rebelles n’ont pas précisé s’ils accepteraient de négocier en face à face avec les émissaires du régime lors des prochaines séances de pourparlers.

La journaliste du Monde, Isabelle Mandraud, est sur place à Astana, suivez avec elle le déroulé des négociations :