L’équipe du Paris Saint-Germain célèbre le but de Cavani contre Bordeaux, le 24 janvier en Coupe de la Ligue. | NICOLAS TUCAT / AFP

Davantage en danger sur le papier avec ce déplacement en Gironde que l’ASM face aux Lorrains, les hommes d’Unai Emery ont parfaitement préparé le rendez-vous crucial dimanche au Parc des Princes contre Monaco, l’actuel leader de la L1.

Et s’ils ont encaissé un but, une première depuis sa défaite à Guingamp (2-1) mi-décembre, ils ont rappelé à la France du foot qu’il faudrait être très fort pour les déposséder d’une des trois couronnes nationales qu’ils se parent, chaque année, depuis deux saisons.

Malgré quelques sautes de concentration qui ont d’ailleurs amené l’égalisation de Diego Rolan à la demi-heure, Paris s’est montré irrésistible, tel un rouleau compresseur lors du second acte avec un scénario et une issue déjà vus des centaines de fois.

Doublé de Cavani

Emery, qui joue gros cette semaine entre cette demie et la réception de Monaco, a passé une soirée confortable. S’il a apprécié le doublé du « serial » buteur Cavani, il a dégusté avec délice celui de Di Maria, de retour dans le onze de départ après deux matches débutés sur le banc à la suite de l’arrivée du champion du monde allemand Julian Draxler, absent pour une blessure au mollet.

Le premier but de l’Argentin sur coup franc pour l’ouverture du score est un vrai bijou (19), avec nettoyage de lucarne comprise que n’aurait pas renier Diego Maradona. Sa seconde réalisation, une frappe croisée de loin avec un poteau rentrant a clos cette partie qui n’aura été finalement indécise que l’espace d’une petite demi-heure.

Dans l’intervalle, Cavani a poursuivi sur son rythme infernal observé en L1. S’il a manqué sa première munition en touchant le poteau de Jérôme Prior (30), l’Uruguayen n’a pas tergiversé sur sa deuxième tentative en frappant violemment sous la barre du gardien girondin, préféré à Cédric Carrasso (1-2, 60). Et que dire de son deuxième but, inscrit avec rage en taclant sur un corner de Di Maria dévié par deux têtes de Thiago Silva et Marquinhos (74).

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Début difficile pour Paris

L’écart final est logique sur l’ensemble de la partie quand on repense notamment au face-à-face perdu par Blaise Matuidi devant Prior (28) même si Paris n’a pas la partie facile initialement.

Gênés par le pressing de Girondins pas loin d’ouvrir le score sur une reprise de la poitrine de Malcom que Kevin Trapp repoussait par réflexe (5), les coéquipiers de Thiago Silva ont pris la mesure avec Lucas comme véritable détonateur.

C’est le Brésilien qui a obtenu le coup franc gagnant de Di Maria, c’est encore lui qui a servi Cavani pour le 2-1. En revanche, il ne pouvait rien sur le but bordelais initié par un ballon en cloche de Malcom pour François Kamano, légèrement hors jeu, dont le centre aérien dévié de la main par Thiago Silva arrivait directement sur Diego Rolan qui marquait sans opposition. Le seul bémol d’une soirée idéale.