Daniel Narcisse, le 26 janvier face à la Slovénie. | THOMAS SAMSON / AFP

Les Bleus ont à peine tremblé, jeudi à Paris, pour écarter la Slovénie lors d’une demi-finale remportée haut la main (31-25). L’équipe de France disputera dimanche le titre mondial au vainqueur de Croatie-Norvège.

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Dans une enceinte parisienne toute acquise à leur cause, les partenaires de Nikola Karabatic ont d’abord maîtrisé la première période, virant à la pause avec trois buts d’avance (15-12). Face à des Slovènes joueurs, emmenés par leur meneur de poche Miha Zarabec, les Bleus ont dicté le tempo, gérant en père peinard leur avantage, même lors d’une double infériorité numérique subie sans dommage à la 8e minute.

La seule petite surprise de ce début de match venait du choix de Didier Dinart de titulariser Vincent Gérard dans les buts, laissant Thierry Omeyer sur le banc. Celui qui voulait se racheter de son match en quart de teinte contre la Suède a dû se contenter (?) des miettes, entrant seulement lors du premier acte, pour encaisser deux pénalties. Solide devant une défense qui l’était tout autant, Gérard ne donnait pas tort à son entraîneur, terminant la partie avec un joli 41% de taux de réussite face aux tirs adverses.

Laissant régulièrement souffler Nikola Karabatic ou Daniel Narcisse, le staff tricolore confiait le soin à Valentin Porte ou Kentin Mahé de soigner la différence de buts. L’ancien Palais omnisports de Paris-Bercy pouvait tenter une ola enthousiaste à défaut d’être véritablement réussie, ou se défouler en tonnant une Marseillaise, on voyait mal, au retour des vestiaires, comment les favoris français pourraient tomber dans le piège slovène.

Remili ferme le bal

Des Slovènes qui tentaient d’ailleurs de mettre plus de rythme en seconde période, ouvrant des boulevards d’un côté comme de l’autre. Pour débridée qu’elle devint, cette demi-finale n’échappait pas aux Bleus, grâce notamment à l’entrée de Nedim Remili, sur un nuage lors de ce Mondial. Du haut de ses 21 ans, et de son 1,95 m, le jeune homme enquillait les buts (6, meilleur marqueur du match), et l’équipe de France déroulait face à des Slovènes surclassés pour s’imposer 31-25.

Didier Dinart en action, le 26 janvier à Paris. | FRANCK FIFE / AFP

La Slovénie, vice-championne d’Europe en 2004 et qui avait terminé au pied du podium lors du Mondial 2013, devra montrer les mêmes qualités d’abnégation et de collectif pour tenter de décrocher une médaille de bronze lors de la petite finale, samedi.

Pour l’équipe de France, qui a remporté sept des onze dernières grandes compétitions, l’objectif reste le même que le 11 janvier lors de l’ouverture de ce tournoi : remporter le titre mondial, et donc la finale qui se jouera dimanche (17h30), face au vainqueur de Croatie-Norvège.