Au bord du lac Léman, côté suisse. | FRANCK FIFE / AFP

Pour la nouvelle édition de son classement mondial des universités les plus internationales, le Times Higher Education (THE) place en tête deux universités suisses : l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (ETH Zurich, 1re place) et l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (2e), juste devant l’Université de Hongkong (3e) et celle de Singapour (4e). La Suisse place d’ailleurs une troisième école dans les vingt premières, l’Université de Zurich (15e).

Alors que les établissements anglo-saxons occupent généralement les toutes premières places dans les classements internationaux, le premier, l’Imperial College London, ne figure qu’au 5e rang de ce palmarès, suivi d’Oxford, de l’Australian National University, Cambridge, le University College London et la London School of Economics. Si le Royaume-Uni classe néanmoins dix établissements dans le top 20, l’université américaine la mieux classée, le MIT, ne termine qu’au 22e rang, devancé par la première canadienne, la University of British Columbia, 12e.

Un seul établissement français intègre le top 20 : Polytechnique (16e). Alors que l’Ecole normale supérieure (ENS) est à la 42e place, juste devant l’Université Pierre-et-Marie-Curie (43e). Huit autres établissements français intègrent le top 150.

Rang 2017 Etablissements français
16 Polytechnique
42 Ecole normale supérieure
(ENS)
43 Université Pierre et Marie Curie
(UPMC)
47 Université de Strasbourg
54 Université Paris-Diderot
(Paris 7)
58 Université Paris Sud
63 ENS Lyon
70 Université Paris-Sorbonne
(Paris 4)
89 Université Panthéon-Sorbonne
(Paris1)
96 Université Aix-Marseille
99 Université Paris Descartes

Pour réaliser ce palmarès, le THE s’intéresse aux critères d’internationalisation des établissements : taux d’étudiants et de professeurs étrangers, publications scientifiques avec au moins un coauteur étranger. Pour la première année, le THE y ajoute un quatrième critère, celui de la réputation des établissements dans le milieu de la recherche. Ce changement rend difficiles les comparaisons avec le classement de 2016. On peut toutefois noter qu’il provoque la disparition du classement de l’université du Qatar et de l’université du Luxembourg, respectivement 1re et 2e l’année dernière. Deux universités qui brillaient en 2016 avant tout par leur capacité à concentrer un nombre important de chercheurs étrangers.