La zone du Louvre est bloquée par les forces de sécurité. Les stations de métro Palais Royal et Musée du Louvre sont fermées au public sur la ligne 7. | Thibault Camus / AP

Un militaire de l’opération Sentinelle a ouvert le feu, vendredi 3 février vers 9 h 45, sur un homme au Carrousel du Louvre, le centre commercial souterrain près de l’entrée du musée, ont indiqué des sources policières.

Selon nos informations, un homme muni de deux machettes s’est attaqué à une patrouille sur le site du Louvre, en se jetant sur un soldat et en criant « Allah Akbar ». Il a blessé un des militaires aux avant-bras. Le « binôme » de ce soldat a riposté en tirant sur l’agresseur.

Selon le préfet de police, Michel Cadot, l’assaillant est « conscient et blessé au ventre ». L’agresseur portait deux sacs à dos, mais aucun explosif n’a été retrouvé, a-t-il ajouté.

Une personne interpellée

A priori l’agresseur du Carrousel du Louvre était seul mais une autre personne a été interpellée, a fait savoir le préfet. Les propos tenus par l’agresseur laissent entendre qu’il voulait mener son attaque « dans un cadre terroriste », a ajouté M. Cadot lors d’un point presse :

« Je pense qu’il s’agit d’une attaque d’une personne qui avait une volonté d’agresser évidemment, qui était directement menaçante et qui proférait des propos laissant penser qu’elle souhaitait le faire dans un cadre terroriste. »

Le premier ministre Bernard Cazeneuve a déclaré qu’il s’agissait « visiblement » d’une « attaque à caractère terroriste ».

Aucun blessé n’est à déplorer dans la foule selon les premiers éléments. La zone du Louvre est bloquée par les forces de sécurité. Le parquet et la brigade criminelle de Paris sont sur place. La stations de métro Palais Royal-Musée du Louvre sont fermée au public sur les lignes 1 et 7.

La section anti-terroriste du parquet de Paris ouvre une enquête en flagrance du chef de tentatives d’assassinats aggravées en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle. Les investigations sont confiées à la section anti-terroriste de la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris (SAT) et à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), annonce dans un communiqué le procureur de la République.