Plus de 400 baleines se sont échouées, dans la nuit de jeudi 9 à vendredi 10 février, sur une plage du sud de la Nouvelle-Zélande. | STR / AFP

Plus de 400 baleines-pilotes se sont échouées, dans la nuit de jeudi 9 à vendredi 10 février sur une plage de Nouvelle-Zélande, a annoncé le service de protection de l’environnement. Selon les autorités, près des trois quarts de celles-ci seraient mortes sur la plage de Farewell Spit située dans la région de Golden Bay, dans l’extrême nord de l’île du Sud, l’une des principales îles qui forment la Nouvelle-Zélande.

Il s’agit du troisième plus important échouement de baleines jamais recensé dans le pays, où de tels événements sont relativement fréquents. Il y a tant de cadavres dans l’eau que des volontaires ont du mal à reconduire les cétacés encore vivants vers le large, a expliqué un porte-parole du service de protection de l’environnement à l’Agence France-Presse : « Les baleines mortes flottent ici et là et obstruent le chemin vers le large. »

Aucune explication scientifique de ce comportement

De nombreux bénévoles sont venus secourir les baleines échouées, vendredi 10 février, sur la plage de Farewell Spit. | TRACY NEAL / AFP

Les volontaires ont toutefois réussi à renflouer la plupart des baleines-pilotes vivantes et ont formé une chaîne humaine pour tenter de les empêcher de s’échouer à nouveau. Selon Andrew Lamason, directeur régional du service de protection de l’environnement, il n’existe pas d’explication scientifique certaine de ce comportement, mais la géographie sous-marine du lieu pourrait être en cause.

« A Farewell Spit, il y a une grande quantité de sable en forme de crochet et les eaux sont peu profondes, explique-t-il. Une fois que les baleines sont entrées dedans il est très difficile pour elles d’en ressortir. »