Panneau près du New York Stock Exchange (NYSE) à Manhattan. | © Andrew Kelly / Reuters / REUTERS

Wall Street a terminé en hausse lundi et l’indice Standard & Poor’s a pour la toute première fois dépassé les 20 000 milliards de dollars de capitalisation, la Bourse tentant de relancer une dynamique haussière en jouant à nouveau la carte Donald Trump, ce qui a particulièrement profité aux valeurs de la finance et de la banque. Après le cap des 20 000 points franchi par le Dow Jones, Wall Street a ainsi effacé une étape historique. Par rapport à son creux de mars 2009, en pleine crise financière, le S&P-500 a rebondi de 240 %. Sa capitalisation cumulée était alors inférieure à 6 000 milliards de dollars.

Le président américain a déclaré la semaine dernière qu’il ferait une grande annonce fiscale, relançant un rally qui, déclenché après son élection du 8 novembre, avait finalement buté sur ses propos ouvertement protectionnistes et sur l’absence d’indications précises sur sa politique économique. « A un moment ou à un autre, il faut joindre l’acte à la parole et je pense qu’on s’en rapproche », a dit Brent Schutte (Northwestern Mutual Wealth Management).
Wall Street peut également s’appuyer sur de solides fondamentaux économiques et sur des résultats de sociétés qui semblent plus que satisfaisants. Ces derniers auraient enregistré au quatrième trimestre 2016 leur croissance la plus soutenue en neuf trimestres, selon Thomson Reuters IBES. En outre, une analyste de Goldman Sachs a relevé son objectif de cours d’Apple à 150 dollars, anticipant l’inclusion dans cet iPhone spécial de technologies de réalité augmentée. La capitalisation d’Apple approche des 700 milliards de dollars, contribuant ainsi au gonflement de celle du S&P-500.