Une inquiétante suie tombe sur la ville nigériane de Port-Hacourt depuis novembre et de plus en plus de gens ont commencé à porter des masques. Début février, une équipe d’enquêteurs est arrivée pour déterminer l’origine de cette pollution. Lundi 15 février, le ministère fédéral de l’environnement a estimé que cette pollution entraînait « une situation d’urgence ». Il a demandé aux habitants de fermer portes et fenêtres. Le hashtag #StopTheSoot est apparu sur Twitter et les internautes publient des photos de leurs mains et pieds couverts de poussière noire. Deux raisons sont avancées pour expliquer cette pollution : les pneus brûlés et les raffineries illégales de pétrole. En 2015, la Banque mondiale estimait que 94 % des Nigérians étaient exposés à une pollution de l’air supérieure aux normes établies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).