De gauche à droite : Kim Jong-nam, Kim Jong-il et Kim Jong-un. | STR / AFP

Une deuxième femme a été arrêtée, jeudi 16 février, dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat en Malaisie du demi-frère en disgrâce du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Une première suspecte, détentrice d’un passeport vietnamien, avait été interpellée la veille à l’aéroport international de Kuala Lumpur, où Kim Jong-nam a été tué lundi.

Une femme de 28 ans, détentrice d’un passeport vietnamien, était en garde à vue depuis son arrestation mercredi. Elle doit être présentée devant un tribunal jeudi. Des images de vidéosurveillance publiées par les médias malaisiens montrent une Asiatique présentée comme l’une des suspectes, vêtue d’un haut blanc frappé des lettres « LOL ».

Deux femmes auraient aspergé du liquide au visage de Kim Jong-nam au moment où il s’apprêtait à embarquer pour Macao, région administrative de Chine où il a passé de nombreuses années en exil. Ce dernier, un homme corpulent de 45 ans à la réputation de play-boy, marchait dans le hall des départs au moment de l’attaque.

Résultats de l’autopsie pas communiqués

Le corps de Kim est conservé dans un hôpital de Kuala Lumpur. Une autopsie a été pratiquée mais les résultats n’ont pas encore été communiqués. Selon des sources anonymes cités par des médias malaisiens, Pyongyang a demandé la restitution du corps. Le chef de la police avait précisé mercredi que personne ne s’était présenté avec une telle demande et que le cadavre resterait à la morgue jusqu’à ce qu’il soit réclamé.

Cependant, des représentants de l’ambassade de Corée du Nord en Malaisie ont été vus au département de médecine légale de l’hôpital dans un véhicule diplomatique mercredi après-midi et à nouveau dans la nuit de mercredi à jeudi. Ce mystérieux homicide a été attribué par Séoul à des agents de Pyongyang.