Deux des trois suspects arrêtés, mardi 21 février, entre Clermont-Ferrand, Marseille et le Val-de-Marne, soupçonnés de vouloir commettre une action violente en France, ont été déférés, ce samedi 25 février, a appris Le Monde de source judiciaire. Le troisième a eu sa garde-à-vue levée sans qu’aucune charge ne soit retenue.

Ils devraient être présentés dans la journée à un juge en vue de leur mise en examen du chef d’association de malfaiteurs criminelle et détention d’armes en relation avec une entreprise terroriste. Le parquet a requis leur placement en détention provisoire.

Les trois hommes, âgés de 19, 27 et 31 ans, ont été arrêtés onze jours après un précédent coup de filet antiterroriste dans l’Hérault où deux hommes et une adolescente ont été arrêtés, le 10 février, suspectés de préparer un attentat « imminent », selon le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux qui s’était alors exprimé.

Selon les premiers éléments de l’enquête, ces nouveaux suspects avaient des velléités de départ en Syrie ainsi que des projets de passage à l’acte en France. « Aucun projet précis n’a toutefois été mis au jour à ce stade », indique-t-on de source proche de l’enquête. L’un de ces suspects avait des liens avec le plus âgé des prévenus du dossier de l’Hérault, Malik H., 33 ans. La nature de leur relation reste cependant encore à déterminer.

Tous ces hommes ont été repérés pour leur activisme sur les réseaux sociaux. A la différence de l’Hérault, aucun explosif n’a toutefois été retrouvé lors des perquisitions.