François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle, a dit lundi 27 février avoir « alerté » le premier ministre sur « la passivité » du gouvernement face aux violences, faisant notamment allusion aux incidents survenus à Nantes en marge d’une réunion du Front national ce week-end. « Les événements qui se sont produits à Nantes samedi et dimanche sont inacceptables. Je combats le Front national de toutes mes forces, mais je ne peux pas accepter que des autocars soient pris d’assaut sur l’autoroute comme si on était au Far West », a-t-il dit à la presse en arrivant à Meaux, pour une visite consacrée notamment au thème de la sécurité.

Le candidat avait déjà « accusé » dimanche le gouvernement de laisser « se développer dans le pays un climat de quasi-guerre civile » qui perturbe la campagne, après des incidents visant plusieurs candidats.