Des policiers afghans arrivent sur les lieux de l’explosion, à l’ouest de Kaboul, le 1er mars. | © Omar Sobhani / Reuters / REUTERS

L’ouest de la capitale afghane a été secoué, mercredi 1er mars à la mi-journée, par une forte explosion suivie par l’attaque d’un kamikaze, a annoncé le porte-parole du ministère de l’intérieur afghan. Les autorités n’étaient pas en mesure d’avancer un bilan humain dans l’immédiat.

A 12 h 30, heure locale, une voiture piégée a explosé à proximité d’un bâtiment de la police et un centre des renseignements, à Kaboul. La deuxième attaque a été perpétrée cinq minutes plus tard, à 12 h 35, par un kamikaze à pied, a précisé le porte-parole du ministère, qui a fait état de « tirs ».

De leur côté, les talibans afghans ont annoncé avoir attaqué plusieurs cibles dans différents quartiers de la ville. Un porte-parole du groupe insurgé a précisé qu’un site appartenant aux services de renseignement, de même qu’un bâtiment de la police et un centre de recrutement de l’armée avaient été visés.

Kaboul s’enfonce dans la guerre

Depuis la fin de l’année 2016, le rythme des attaques dans la capitale afghane s’accélère. Les institutions et les forces de sécurité en sont les cibles régulières. Début février, un attentat-suicide visant la Cour suprême a causé la mort d’une vingtaine de personnes.

Fin décembre, un député avait été la cible d’une explosion dans une zone très fréquentée de Kaboul. Blessé aux côtés de deux autres personnes, il s’en était sorti.

Début septembre, enfin, une série de trois attentats-suicides en moins de vingt-quatre heures, revendiquée par les talibans a fait au moins quarante et un morts et cent dix blessés près du ministère de la défense.