Le Paris-Saint-Germain a battu Niort 2 à 0. | XAVIER LEOTY / AFP

Javier Pastore, déjà étincelant dimanche lors du « clasico » face à l’OM, a sauvé le Paris-Saint-Germain à Niort (2-0) mercredi 1er mars au soir, lui ouvrant la voie des quarts de finale de la Coupe de France.

Ce n’est pas ce huitième de finale-là qui est actuellement dans les têtes de tous les Parisiens, mais plutôt celui qui aura lieu mercredi prochain face au Barça, en Ligue des champions, après le match aller héroïque (4-0).

Il n’empêche, la pelouse gorgée d’eau du stade René-Gaillard, qui a incroyablement ralenti le ballon, a bien failli se transformer en bourbier pour les Parisiens, qui venaient pourtant d’humilier l’OM dimanche (5-1) et ont montré, comme face à Toulouse (0-0), leurs difficultés face à des équipes plus modestes défendant en bloc.

La lumière est donc venue au bout de soixante-dix-huit minutes de jeu de Pastore. Entré en jeu cinq minutes plus tôt, « El Flaco » a surgi et ouvert le score sur un coup franc de Nkunku. Avant de servir Cavani pour le deuxième but dans les arrêts de jeu (90e + 3).

Titulaire surprise au Vélodrome face à l’OM, alors qu’il n’avait plus commencé un match depuis le 20 septembre, l’Argentin y avait déjà été décisif en étant à l’origine de deux buts.
Lucas aurait pu, lui aussi, inscrire un but dans la cage vide d’Arthur Desmas (90e + 1) si la boue n’avait arrêté le ballon avant la ligne.

Augustin et Krychowiak décevants

Unai Emery avait décidé de faire tourner, en prévision du choc au Camp Nou mercredi, mais il aura eu besoin de ses stars pour venir à bout de Niort, douzième de Ligue 2. Déjà privé de Verratti, Rabiot, Thiago Motta, Di Maria et Ben Arfa, l’entraîneur basque avait choisi de ménager Cavani, Lucas et Thiago Silva, laissés sur le banc.

Un turnover qui lui a permis d’offrir sa première titularisation, depuis son arrivée pour 30 millions d’euros lors du mercato hivernal, au jeune attaquant portugais Gonçalo Guedes et d’aligner Jean-Kevin Augustin et le milieu polonais Grzegorz Krychowiak, plus apparu depuis décembre.

Mais ces deux derniers se montrant décevants, Cavani (59e) est rapidement rentré, suivi par Pastore (73e), pour reprendre les choses en main, alors qu’Alphonse Areola y était allé, lui, d’une nouvelle bourde en manquant totalement sa sortie sur un coup franc d’Agouazi qui aurait pu coûter très cher aux Parisiens (54e).

Les Parisiens s’étaient pourtant procuré de nombreuses occasions en première période, notamment sur une frappe de Meunier sortie par Desmas (11e), un centre de Maxwell pour Augustin trop court (12e) ou une tête de Marquinhos au-dessus (16e). En vain.

Actif sur son aile droite, Guedes a, lui, frappé deux fois au-dessus (23e, 30e) et aurait pu tromper les Niortais sur un centre devant le but dévié par Choplin (23e). Mais il aura fallu attendre Pastore pour que Paris s’extirpe du bourbier.