Ce déplacement à Cuba pour des soins médicaux n’a pas plu à l’opposition au président Morales. | Juan Karita / AP

Le président bolivien Evo Morales s’est rendu à La Havane pour y subir une série d’examens médicaux. L’état du chef de l’Etat bolivien n’est pas jugé alarmant a annoncé jeudi 2 mars le vice-président Alvaro Garcia. Les médecins cubains lui ont conseillé d’observer 4 à 5 jours de repos pour se remettre d’une sinusite et d’une infection des cordes vocales.

Dernièrement, M. Morales avait « des douleurs très fortes qui l’empêchaient de dormir, dans la partie droite de l’abdomen », a indiqué M. Garcia. La présidente de la Chambre des députés bolivienne, Gabriela Montano, a déclaré qu’avant d’aller à Cuba, M. Morales avait été « traité en Bolivie pendant plus d’un mois et demi par cinq spécialistes en otorhinolaryngologie, sans les résultats attendus ».

Ces explications n’ont pas semblé convaincre l’opposition bolivienne. « Il est difficile de croire qu’il ait fallu aller aussi loin pour un mal de gorge », a déclaré le sénateur Oscar Ortiz. Oscar Urenda, secrétaire à la Santé à Santa Cruz, une région de l’est de la Bolivie dirigée par l’opposition, a lui critiqué le président pour ne pas se faire soigner dans son pays. Cela envoie le signal « qu’il n’a pas confiance dans nos spécialistes », a-t-il dit.