Benoît Hamon, le 4 mars 2017, à Reims. | FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

Benoît Hamon a précisé dans un document transmis à la presse, dimanche 5 mars, qu’il avait désormais intégré plusieurs écologistes dans son équipe de campagne. Le candidat socialiste à la présidentielle s’appuiera sur Yannick Jadot, nommé « conseiller spécial » après avoir annoncé, le 23 février, qu’il retirait sa candidature au nom d’Europe Ecologie - Les Verts (EELV) pour soutenir M. Hamon.

D’autres écologistes intègrent l’équipe de campagne de Benoît Hamon, dont un précédent organigramme avait déjà été dévoilé le 26 février. C’est le cas de l’eurodéputée Michèle Rivasi, finaliste de la primaire écologiste en novembre, qui rejoint désormais la cellule chargée de relever la « mission énergies 2025 », tout comme Ronan Dantec, sénateur EELV de Loire-Atlantique.

Eva Joly, candidate des Verts à la présidentielle de 2012 et également eurodéputée, devient pour sa part « responsable thématique » sur les questions relatives à la lutte contre l’évasion fiscale. Pascal Durand, eurodéputé et ancien secrétaire général d’Europe Ecologie - Les Verts, intègre « l’équipe projet » avec l’écologie pour principal sujet de réflexion. Enfin, l’« équipe riposte » a enregistré l’arrivée de Marine Tondelier, membre de la direction d’EELV.

Le 23 février, Yannick Jadot avait justifié son ralliement à Benoît Hamon au journal télévisé de France 2 :

Mon objectif est que le prochain président soit écologiste. La victoire de Benoît Hamon à la primaire à gauche a modifié le paysage politique et a donné à chacun une responsabilité […] Ma responsabilité c’est de dépasser les ego.