Dans un camp de réfugiés syriens à la frontière turque. | Bunyamin Aygun / AP

Le dernier bilan du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) évalue à 66 000 personnes le nombre de déplacés syriens en raison des récents combats sur différents fronts dans la province d’Alep dans le nord du pays. « Ce chiffre inclut près de 40 000 personnes déplacées d’Al-Bab et de la ville voisine de Tadef, et 26 000 autres issues de localités de l’est d’Al-Bab », précisent les Nations unies dimanche 5 mars.

Al-Bab était un bastion important de l’organisation djihadiste Etat islamique (EI) dans le nord de la Syrie, qui a été pris par les forces turques et des groupes rebelles syriens alliés le 23 février, après des semaines de combat acharné. Selon l’ONU, « 39 766 personnes d’Al-Bab ont fui la ville pour d’autres secteurs du nord sous le contrôle d’autres groupes rebelles ».

L’organisation dit craindre pour leur vie en raison des bombes et engins non explosés disséminés par l’EI dans ces secteurs.

Offensive lancée en janvier

Les troupes du régime de Bachar Al-Assad, soutenues par les aviations syrienne et russe, mènent également depuis janvier une offensive pour chasser totalement l’EI du sud-est de la province d’Alep.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, plus de 30 000 civils, en majorité des femmes et des enfants, ont fui au cours de la semaine écoulée l’avancée de l’armée syrienne dans l’est de la province d’Alep.