L’Ecole polytechnique perd une place dans le classement THE des universités à taille humaine. | MAL LANGSDON / REUTERS

L’Ecole normale supérieure (ENS) de Paris conserve sa deuxième position, juste derrière le prestigieux américain California Institute of Technology (ou Caltech), dans le classement des universités à « taille humaine » 2017, publié mercredi 7 mars par le Times Higher Education (THE).

Toujours bien classée, l’Ecole polytechnique perd une place, pour finir quatrième, quand l’ENS de Lyon passe du cinquième au septième rang. Cette déclinaison du palmarès mondial des établissements établi par le journal britannique ne compte que vingt établissements au total : ceux qui, parmi les près de mille qui figurent désormais à son palmarès classique, comptent moins de 5 000 étudiants, tout en développant une recherche académique multidisciplinaire.

Rang 2017 Institution Pays
1 California Institute of Technology Etats-Unis
2 École Normale Supérieure France
3 Pohang University of Science and Technology Corée du Sud
4 École Polytechnique France
5 Scuola Normale Superiore di Pisa Italie
6 Scuola Superiore Sant’Anna Italie
7 École Normale Supérieure de Lyon France
8 Indian Institute of Science Inde
9 Swedish University of Agricultural Sciences Suède
10 Free University of Bozen-Bolzano Italie
11 Koç University Turquie
12 Clark University Etats-Unis
13 University of Alaska Fairbanks Etats-Unis
14 Sabancı University Turquie
15 Hasselt University Belgique
16 Cyprus University of Technology Chypre
17 Tokyo Medical and Dental University (TMDU) Japon
18 University of Neuchâtel Suisse
19 University of Tulsa Etats-Unis
20 Bond University Australie

« Les petites universités offrent une grande satisfaction aux étudiants et un environnement propice aux bonnes relations de travail entre les étudiants et leurs professeurs, analyse Seeta Bhardwa, journaliste spécialiste de la vie étudiante du THE. Beaucoup d’étudiants sont attirés par les classes plus petites, un ratio de professeurs plus élevé et la sensation de participer à une communauté. »

Ce classement souligne en réalité l’une des faiblesses de l’enseignement supérieur français : il distingue des petits établissements d’élite, dont la réputation est surtout hexagonale, et qui peinent à se faire une place parmi les meilleures universités du monde. Le classement général du THE, doté des mêmes critères et sans exclure cette fois les établissements de plus de 5 000 étudiants, n’est guère favorable à la France : elle ne compte que quatre établissements dans le top 200, soit un de moins que l’an dernier.

Lire notre article sur ce même classement en 2016 : Classement des universités : parmi les petites, les françaises sont grandes