Plusieurs associations de lutte contre le racisme s’étaient portés parties civiles contre les propos de Georges Bensoussan. | LOIC VENANCE / AFP

L’historien Georges Bensoussan, responsable éditorial du Mémorial de la Shoah, poursuivi pour provocation à la haine a été relaxé par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, mardi 7 mars. Lors de l’audience, la procureure avait requis une amende de 1 500 euros à l’encontre de M. Bensoussan.

Il était poursuivi pour avoir déclaré lors de l’émission « Répliques », sur France Culture, en octobre 2015, que « dans les familles arabes en France, et tout le monde le sait mais personne ne veut le dire, l’antisémitisme, on le tète avec le lait de sa mère ». Les propos de Georges Bensoussan avaient valu à France Culture une mise en garde du Conseil supérieur de l’audiovisuel.

Plusieurs associations de lutte contre le racisme – dont le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), la Ligue des droits de l’homme (LDH), SOS-Racisme et le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) – s’étaient portées parties civiles au côté du CCIF, qui avait signalé les propos délictueux au parquet de Paris, en mars 2016.

Le CCIF annonce son intention de faire appel de ce jugement.