Au siège de la CIA à Langley, en 2016. | CAROLYN CASTER / AP

Apple a fait savoir mercredi qu’il avait déjà réparé les failles de sécurité de ses appareils mentionnées dans des documents internes de la CIA révélés par WikiLeaks ce 7 mars, tandis que Samsung a dit se pencher « urgemment » sur la question. « Notre analyse première indique que la plupart des problématiques soulevées ont déjà été résolues dans la dernière version [du système d’exploitation] iOS », assure la marque à la pomme. L’entreprise ne dit pas si elles ont été également corrigées dans les versions antérieures du logiciel.

WikiLeaks a publié mardi près de 9 000 documents présentés comme provenant de la CIA, dont plusieurs détaillant des failles de sécurité touchant les téléphones Android et iOS. Ces failles pouvaient être utilisées pour mettre sous surveillance des appareils mobiles. Deux programmes touchant les téléphones et tablettes d’Apple nécessitaient par ailleurs un accès physique au terminal pour pouvoir y installer le « mouchard ».

« Nous allons continuer à travailler afin de résoudre rapidement toute vulnérabilité identifiée », poursuit Apple, rappelant qu’elle exhortait régulièrement les utilisateurs de ses produits à télécharger, chaque fois que ça leur est proposé, la nouvelle version d’iOS. Les documents publiés par WikiLeaks font état de vulnérabilités qui concernent les versions antérieures à iOS 10, la dernière version du système d’exploitation des iPhones et iPad.

Samsung a, pour sa part, indiqué à l’AFP examiner « urgemment » le contenu des révélations de WikiLeaks. « Protéger la vie privée de nos clients et la sécurité de nos appareils est une priorité », explique le groupe sud-coréen. Google n’a de son côté pas réagi officiellement. Les documents rendus publics semblent faire allusion à plusieurs failles de sécurité découvertes ou acquises par la CIA pour les téléphones Android, mais comportent peu de précisions sur leur nature exacte et les versions concernées.