L’entrée des forces de sécurité irakiennes à Tikrit, le 2 avril 2015. | © Ahmed Saad / Reuters / REUTERS

Au moins 26 personnes ont été tuées dans la nuit de mercredi à jeudi lorsque deux kamikazes ont fait détoner leur charge explosive lors d’une célébration précédant un mariage dans le secteur d’Al-Hajaj, à Tikrit, ville située au nord de Bagdad.

Un médecin d’un hôpital local a confirmé le bilan de 26 morts et fait état de 25 blessés. Cet attentat n’a pas été revendiqué dans l’immédiat mais porte la marque de l’organisation djihadiste Etat islamique (EI), qui a souvent recours à des kamikazes dans ses attaques.

Ce groupe radical sunnite est actuellement sous le coup d’une offensive des forces irakiennes à Mossoul, deuxième ville du pays dont il s’était emparé en juin 2014. L’organisation avait également conquis, à cette occasion, de vastes pans de territoire au nord de Bagdad, comme Tikrit.

Les forces irakiennes, soutenues par la coalition internationale antidjihadiste, menée par les Etats-Unis, ont repris depuis de nombreuses villes, notamment Tikrit. Mais si l’EI a perdu du terrain, il n’en demeure pas moins menaçant, en menant régulièrement des attaques.