« Cela fait deux ans que je suis diplômé d’une école d’audiovisuel privée, que j’ai intégrée après un BEP électronique et un bac STI, obtenus en 2007 et 2009 au lycée Eugène-Ionesco, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Après le bac, j’ai multiplié les stages dans des studios d’enregistrement avant de trouver la formation de technicien du son qui me convenait. J’ai commencé par installer des plateaux scéniques puis j’ai appris à faire une bonne prise de son lors d’un ­concert. Grâce à ces expériences, j’ai pu négocier une année en moins dans mon cursus à l’école, ce qui représentait beaucoup d’économies. Avant la rentrée, j’ai cherché un contrat de professionnalisation dans un studio d’enregistrement. Je voulais ­réduire au maximum les frais d’inscription. »

Son conseil

« Une fois sur le marché du travail, j’ai fait beaucoup de manutention dans les concerts. Je me suis lancé dans l’intermittence pour garder la tête hors de l’eau. Au début, je n’ai pas trouvé d’emploi de technicien du son. Je bossais essentiellement dans l’événementiel. J’installais des projecteurs, faisais de la manutention pour de gros événements mais le but était surtout de conserver mon statut d’intermittent. J’ai continué à envoyer mon curriculum vitae à plusieurs studios et au bout de cinq mois, une ­entreprise m’a embauché comme technicien. »