Vitali Moutko, durant une coinférence de presse en décembre 2015. | PAVEL GOLOVKIN/ AP

Le vice-premier ministre des sports russe, Vitali Moutko, déclaré vendredi 10 mars « non éligible » pour siéger de nouveau à la Fédération internationale de football (FIFA), ne fera pas appel de cette décision, a rapporté l’agence de presse officielle russe TASS.

« Il n’est pas question de faire appel », a assuré à l’agence M. Moutko, en confirmant ainsi que sa candidature avait été rejetée par la FIFA ; une annonce faite auparavant par une source proche de la Fédération.

La FIFA « a introduit un nouveau critère, celui de neutralité politique. Ils ne veulent pas que (…) des fonctionnaires et des représentants des autorités des différents pays soient élus (…) C’est leur droit », a-t-il expliqué.

« Rien de grave »

M. Moutko a assuré qu’il n’y avait « rien de grave » dans cette décision, en précisant que la Russie et la FIFA allaient chercher ensemble un moyen pour « régler prochainement » le problème de la représentation russe dans les organes dirigeants de la Fédération internationale. « Je suis convaincu que nous trouverons une formule de coopération avec la FIFA », a-t-il ajouté.

M. Moutko, qui dirige la Fédération russe de football et préside le Comité d’organisation de la Coupe du monde 2018 en Russie, a par ailleurs affirmé que cela n’affecterait pas la tenue du Mondial.