Anne Hidalgo, le 7 novembre 2014. | CHRISTIAN HARTMANN / REUTERS

Estimant dans les colonnes du Journal du Dimanche (JDD) que « la situation s’améliore » mais que « Paris n’est pas encore parfaitement propre », la maire (PS) de Paris Anne Hidalgo annonce, dimanche 12 mars, dix mesures destinées à lutter pour la propreté des rues parisiennes allant d’une sensible augmentation des effectifs de nettoyage et de répression à la lutte contre les rats ou la mutiplication des cendriers.

Mme Hidalgo annonce ainsi l’arrivée de 100 agents supplémentaires pour la propreté qui « viendront grossir les rangs des 260 agents déjà recrutés depuis 2014 ». « Au total, le service technique de la propreté de Paris - éboueurs, balayeurs, conducteurs, encadrants - comptera près de 7.000 personnes à la fin de l’année », détaille-t-elle au JDD.

Hausse des effectifs de répression

Par ailleurs, « Le nombre d’inspecteurs verbalisateurs augmentera de près de 50 % d’ici à l’été 2018  » à la brigade de lutte contre les incivilités qui compte déjà 1.900 agents auxquels, au 1er janvier 2018, viendront s’ajouter les 1.500 ASP - les ex-pervenches, confirme Mme Hidalgo.

Dorénavant, « des “enquêteurs” de la direction propreté, sécurité et protection (DPSP) se donneront le temps d’identifier les contrevenants pour les verbaliser et leur facturer les frais de nettoyage », précise la maire.

Dératisation et installation de cendriers

En outre, 1,5 million d’euros sera affecté à la dératisation de Paris, alors que « les rongeurs ont fait leur retour, infestant les parcs et jardins » de la capitale.

«  Je demanderai à nos partenaires de faire de la propreté une priorité », annonce aussi Mme Hidalgo, citant les grandes enseignes et les immeubles de bureaux qui devront «  équiper en cendriers les points d’entrée et de sortie de leur personnel ». Il en sera de même « pour les cafés, sous peine de se voir retirer leur autorisation de terrasse », ajoute-t-elle en précisant que « les agents municipaux ramassent quelque 150 tonnes de mégots par an ».

Le JDD souligne que la propreté « est le point faible de la gestion de la capitale ».