Il est facile de râler contre la ­pollution de l’air et de l’eau, les sacs plastique voguant au milieu de l’océan. De s’émouvoir des ­ravages d’un cyclone et autres méfaits du changement climatique. Mais de là à changer ­ses habitudes pour participer au sauvetage de la planète, il y a un fossé, semble-t-il, qu’un ­nombre encore trop élevé d’habitants ne sont pas prêts à franchir.

C’est la raison pour laquelle l’éco-organisme EcoDDS, chargé de la collecte et du traitement de certains déchets chimiques des particuliers, tels les vieux pots de peinture ou les bidons d’engrais plus ou moins vides, a ­rassemblé une dizaine d’experts de spécialités multiples (cardiologue, psychiatre, neuroscientifique, personnalités politiques, agronome, expert en développement durable) pour réfléchir aux meilleurs moyens de « faire changer les comportements des Français, face à la nécessité des gestes citoyens ». Ils ont identifié sept leviers d’action, exposés dans un livre blanc, publié mardi 14 mars, présenté et discuté le même jour lors de la conférence-débat organisée sur ce thème, et dont Le Monde est partenaire.

Certes, on peut incriminer le nombre encore insuffisant de points de collecte, de déchetteries et leurs heures d’ouverture pas toujours compatibles avec les emplois du temps de parti­culiers actifs. Mais en adoptant d’autres façons de consommer, en acceptant de se plier à un certain nombre de contraintes, comme trier les déchets ménagers correctement, recycler boîtes et bocaux plutôt que de les jeter, on peut aussi, paradoxalement se faciliter la vie, et contribuer à améliorer celle de ses concitoyens.

Auditorium du « Monde », 80 boulevard Auguste-Blanqui, Paris 13e

Cet article a été réalisé dans le cadre d’un partenariat avec EcoDDS.