Les affrontements entre rebelles prorusses et l’armée ukrainienne ont fait plus de 10 000 morts en près de trois ans, malgré la proclamation de plusieurs cessez-le-feu. | OLEKSANDR KLYMENKO / REUTERS

Les 28 pays de l’Union européenne (UE) ont prolongé, lundi 13 mars, de six mois les sanctions individuelles décrétées contre des responsables russes et ukrainiens pour leur implication présumée dans le conflit dans l’est de l’Ukraine.

Ces sanctions ont été instaurées en mars 2014, à la suite de l’annexion par la Russie de la Crimée et son implication dans l’insurrection dans l’est de l’Ukraine.

La « liste noire » de l’UE comprend désormais 150 personnalités russes et ukrainiennes, dont de nombreux chefs rebelles, et 37 « entités » (des entreprises, organisations ou partis politiques) « compromettant ou menaçant l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine », selon un communiqué. Deux personnes, mortes depuis la dernière actualisation de cette liste, en septembre 2016, en ont été retirées.

Sur la liste des personnes sanctionnées figurent des conseillers du président russe, Vladimir Poutine, des parlementaires et des responsables des secteurs de la défense et du renseignement, des militaires, ainsi que des séparatistes ukrainiens et des rebelles de l’est de l’Ukraine.

Sanctions sectorielles

Les sanctions économiques dites « sectorielles », visant les secteurs bancaire, du pétrole ou de la défense russes, décrétées à l’été 2014, arrivent, elles, à échéance à la fin de juillet.

Les affrontements entre rebelles prorusses et l’armée ukrainienne ont fait plus de 10 000 morts en près de trois ans, malgré la proclamation de plusieurs cessez-le-feu. Selon les observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe sur place, 16 civils ont été tués dans la région depuis le début de l’année.