Jérusalem a été, avec Israël et les Territoires palestiniens, le théâtre d’une vague de violences qui a coûté la vie à 255 Palestiniens, 40 Israéliens, deux Américains, un Jordanien, un Erythréen et un Soudanais depuis le 1er octobre 2015, selon un décompte de l’AFP. | © Ammar Awad / Reuters / REUTERS

Un Palestinien a blessé, lundi 13 mars, à coups de couteau deux gardes-frontières israéliens près d’une des entrées de la vieille ville de Jérusalem, a annoncé une porte-parole de la police. Il a ensuite été abattu.

Des membres de la famille du Palestinien tué l’ont identifié comme Ibrahim Matar, âgé de 25 ans et résident du quartier de Jabel Moukaber, à Jérusalem-Est, partie majoritairement palestinienne de la ville occupée et annexée par Israël.

Des policiers ont ensuite effectué une perquisition à son domicile et arrêté quatre personnes, selon la même source. Les membres de la famille ont précisé que le père d’Ibrahim Matar avait été arrêté.

Vague de violences

Les actes de ce type se multiplient depuis octobre 2015, même si leur fréquence est en baisse. Jérusalem a été, avec Israël et les territoires palestiniens, le théâtre d’une vague de violences qui a coûté la vie à 255 Palestiniens, 40 Israéliens, deux Américains, un Jordanien, un Erythréen et un Soudanais depuis le 1er octobre 2015, selon un décompte de l’AFP.

La plupart des Palestiniens tués sont des auteurs ou auteurs présumés d’attaques anti-israéliennes, souvent commises à l’arme blanche par de jeunes gens isolés. Plusieurs assaillants étaient originaires de Jabel Moukaber.