Des pompiers manifestent à Paris, notamment contre la baisse des effectifs, le 14 mars 2017. | JACQUES DEMARTHON / AFP

En tenue, des pompiers des services départementaux d'incendie et de secours (SDIS) se sont réunis mardi 14 mars à partir de 13 h 30 place de la République à Paris. Ils ont protesté « contre la baisse des effectifs », « la précarisation », et pour réclamer « une meilleure reconnaissance ».

« Ras-le-bol »

« Le ras-le-bol est général. On nous demande de faire de plus en plus de missions, avec de moins en moins de moyens », a expliqué à l'AFP André Goretti, président de la Fédération autonome sapeurs-pompiers professionnels-personnels administratifs et techniques (FASPP-PATS), première organisation syndicale du secteur.

« Actuellement, nous constatons une augmentation des interventions, le vieillissement des matériels et une baisse des effectifs ne nous permettant plus de garantir la qualité de votre service public de secours ce qui conduit notamment au rallongement des délais d’intervention des sapeurs-pompiers », ont dénoncé les syndicats dans un communiqué commun.

32 propositions

Brandissant des banderoles « Sapeurs Pompiers Précarisés », « Maintien de tous les services sur tous les postes » ou encore « Pompiers en colère, citoyens solidaires », les manifestants se sont ensuite dirigés vers la place de la Nation.

Des représentants des sept syndicats devaient être reçus dans l’après-midi au ministère de l’intérieur. A la fin de février, les sapeurs-pompiers ont présenté « 32 propositions d’actions concrètes » à l’intention des candidats à l’élection présidentielle « pour garantir la protection de tous les Français », dans un contexte de risque accru d’attentats.