La reine Elizabeth lors d’une visite officielle au National Cyber Security Centre à Londres (Royaume-Uni), le 14 février 2017 | © Hannah Mckay / Reuters / REUTERS

C’est une formalité, mais elle signifie que la Première ministre britannique a désormais les mains libres. Le président du Parlement, John Bercow, a annoncé jeudi 16 mars que la reine Elizabeth II avait donné son assentiment à la loi autorisant Mme May à déclencher la procédure de divorce avec l’Union européenne.

Puisque le Parlement a, lui aussi, donné son feu vert lundi, cela signifie que Theresa May est désormais libre de lancer la procédure à tout moment d’ici à la fin du mois de mars, date butoir fixée.

Mme May a annoncé mardi qu’elle allait envoyer d’ici à la fin du mois une lettre au Conseil européen l’informant de la décision du Royaume-Uni de quitter l’UE, conformément au résultat du référendum du 23 juin 2016.

Une fois activé l’article 50 du traité de Lisbonne, les dirigeants des 27 autres Etats membres pourraient se réunir le 6 avril pour un sommet visant à définir des « lignes directrices » des négociations à venir.

Les vraies discussions ne commenceront cependant sans doute pas avant deux mois, le temps que la Commission européenne mette au point son plan détaillé de négociations. Le Royaume-Uni et l’UE disposeront de deux années pour boucler les négociations de sortie.