Le chef de file du Parti de la liberté, Geert Wilders, s’adresse à la presse après les législatives aux Pays-Bas, le 15 mars, à La Haye. | ROBIN UTRECHT / AFP

Geert Wilders prépare déjà l’après-vote. Quelques heures après la diffusion des sondages de sorties des urnes, qui créditent son Parti pour la liberté (PVV) de 19 sièges au Parlement néerlandais, le député eurosceptique et islamophobe s’est dit prêt, jeudi 16 mars, à participer à une coalition gouvernementale.

Se positionnant en vue des longues négociations qui vont commencer au lendemain des législatives, il a affirmé à la presse locale : « Si cela est possible, j’aimerais co-gouverner, mais si cela ne marche pas… nous supporterons le gouvernement où cela est nécessaire, sur les questions qui nous sont chères ». L’ensemble des autres partis du pays ont exclu une collaboration avec la formation d’extrême droite.