Pour l’élection à la présidence de la CAF, Ahmad Ahmad était opposé au Camerounais Issa Hayatou, qui dirigeait l’organisation depuis 1988. Relativement méconnu par rapport à son adversaire, Ahmad Ahmad a déjoué la plupart des pronostics en obtenant un mandat de quatre ans à la tête de la CAF avec 34 voix en sa faveur contre 20 pour Issa Hayatou, pourtant parti favori. Le nom du vainqueur a été cité par le Sunday Times dans l’affaire de corruption qui a entouré l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Selon le journal britannique, il aurait perçu 30 000 à 100 000 dollars en échange de son vote pour le Qatar, ce que l’intéressé dément formellement.