Une assistante de direction a été blessée, jeudi 16 mars, aux mains et au visage lors de l’ouverture d’un courrier qui a explosé au siège parisien du Fonds monétaire international (FMI), a-t-on appris de sources policières.

L’enquête a été confiée à la police judiciaire parisienne. « Un peu avant midi ce matin, à la représentation française du FMI, un colis qui était livré au secrétariat du représentant en France du FMI a explosé au moment où la secrétaire procédait à l’ouverture de ce colis », a déclaré le préfet de Paris Michel Cadot.

« Il semble que ce soit un engin pyrotechnique ou un gros pétard. C’est quelque chose de relativement artisanal, ce n’est en rien une bombe », a-t-il ajouté, précisant que, pour l’heure, il n’y a a priori pas de revendication.

« Il y avait eu quelques appels téléphoniques ces derniers jours mais qui ne sont pas forcément en lien avec cette affaire là », a-t-il dit.

La directrice générale du FMI, Christine Lagarde a condamné cet « acte de violence ». « Nous sommes encore en face d’un attentat, il n’y a pas d’autre mot face à un colis piégé », a réagi le président de la République, François Hollande.