Les soutiens de François Fillon, le 9 mars à Besançon. | SEBASTIEN BOZON / AFP

Une fin de meeting qui tourne mal. A l’issue de la réunion publique de François Fillon qui s’est tenue jeudi 9 mars à Besançon, Max, un étudiant de 19 ans, affirme avoir été passé à tabac pour ne pas avoir chanté La Marseillaise. Il a porté plainte contre X pour violences en réunion suivi d’une incapacité n’excédant pas huit jours, a-t-il annoncé à L’Est républicain vendredi.

Venu avec un ami « pour voir et écouter » François Fillon « sans être convaincu », le meeting « s’est terminé par La Marseillaise. On ne s’est pas levé, raconte-t-il au quotidien régional. Je n’ai rien contre cet hymne et ce qu’il représente (…) mais là on n’avait pas envie de s’associer avec les gens présents. » Une attitude qui ne plaît pas dans la foule.

« Ils m’ont mis au sol et tapé »

« Un homme est venu me voir pour me demander pourquoi je ne me levais pas. Il m’a demandé si je n’étais pas fier d’être français. Il voulait presque m’obliger. (…) [Deux hommes en costume] m’ont fait une clé de bras puis ils se sont mis à trois pour me porter vers un couloir à l’écart. Ils m’ont mis au sol et tapé. »

Pour l’Est républicain, les suspects pourraient être des membres de la sécurité du parti Les Républicains, qui sont des bénévoles membres ou sympathisants.

« Il y avait, pour le meeting de François Fillon à Besançon, cinquante personnes chargées du service d’ordre, précise au quotidien régional Michel Viennet, responsable local du parti. Je vais tenter d’en savoir plus. »