Martin Schulz et Benoît Hamon, le 28 mars, à Berlin. | Michael Sohn / AP

Comme François Fillon et Emmanuel Macron avant lui, Benoît Hamon a rencontré Angela Merkel, mardi 28 mars, à Berlin. A l’issue de la rencontre avec la chancelière allemande, le candidat socialiste à la présidentielle a souligné les convergences avec la dirigeante conservatrice concernant la politique de défense et la transition énergétique.

Pour M. Hamon, l’objectif de Mme Merkel de renforcer la défense européenne « correspond » à son « objectif de faire face au désengagement américain et de tenir compte de ce que sont les prétentions de la Russie ».

Côté désaccords, M. Hamon a notamment cité les politiques budgétaires européennes. Il s’est toutefois félicité que la chancelière n’ait pas « fermé la porte » à la discussion sur son projet de « traité de démocratisation de la zone euro », malgré ses « réserves (…) sur le plan juridique et sur la difficulté politique pour mettre en œuvre une solution comme celle-là ».

Benoît Hamon, « un homme avec des convictions profondes »

Après cette rencontre avec Mme Merkel, Benoît Hamon s’est entretenu avec Martin Schulz, candidat des sociaux-démocrates aux élections législatives allemandes qui se tiendront en septembre. L’ancien président du Parlement européen a déclaré à l’issue de leur réunion que le Parti social-démocrate (SPD) était « derrière » Benoît Hamon dans la bataille présidentielle française.

Pour M. Schulz, le candidat socialiste est « un homme avec des convictions profondes et un homme qui se bat pour des convictions, ce qui est une vraie condition pour gagner des élections ».

« La France, avec un président de la gauche socialiste, peut devenir beaucoup plus sociale, peut investir plus dans la croissance, dans l’emploi, la formation, peut lutter plus efficacement contre le chômage des jeunes. »

Au cours d’une conférence de presse, Martin Schulz a par ailleurs annoncé « un accord intégral » avec Benoît Hamon contre l’évasion fiscale.