Ivanka Trump est intervenue au musée national de l’air et de l’espace à Washington, mercredi. | Manuel Balce Ceneta / AP

MERCREDI 29 MARS

A l’instar de son mari Jared Kushner, Ivanka Trump, fille et conseillère du président des Etats-Unis, va devenir employée fédérale non rémunérée. « J’ai entendu les inquiétudes de certains concernant mon rôle de conseillère du président (…) et je serai désormais une employée non rémunérée de la Maison Blanche, soumise aux mêmes règles que les autres employés fédéraux », a-t-elle annoncé dans un communiqué, publié mercredi 29 mars. La fille aînée du magnat de l’immobilier disposait déjà d’un bureau à la Maison Blanche sans être employée par le gouvernement, une position qui avait soulevé de nombreuses interrogations et critiques.

La Maison Blanche a immédiatement salué cette démarche d’Ivanka Trump « dans son rôle, qui n’a pas de précédent, de première fille conseillère du président », renforçant leur « engagement dans l’éthique et la transparence ».

Depuis la prestation de serment de Donald Trump, le 20 janvier, Ivanka Trump, 35 ans, est très présente dans la célèbre « West Wing », centre névralgique du pouvoir américain. Elle a participé à plusieurs rencontres avec des dirigeants étrangers tels que le premier ministre canadien Justin Trudeau et, plus récemment, la chancelière allemande Angela Merkel.

LE TWEET DU JOUR

Les tweets se suivent et se ressemblent pour Donald Trump. Mercredi matin, le président américain s’en est pris directement au New York Times, après avoir glorifié le travail de Fox News. Il a ensuite livré un de ses voeux anti-média à ses abonnés, tweetant : « Si seulement les habitants de notre beau pays pouvaient voir que mon administration est couverte de manière vicieuse et inexacte par certains médias. »

EN BREF

  • Une pétition contre les frais de Melania

Plus de 225 000 personnes avaient signé mercredi une pétition pour poser un ultimatum à la première dame des Etats-Unis : payer elle-même les frais jugés élevés de sa sécurité à New York ou venir habiter à la Maison Blanche. La pétition sera remise aux sénateurs de l’aile gauche du Parti démocrate, Bernie Sanders et Elizabeth Warren.

Au moment où il faut aider à alléger la dette, font valoir les signataires, « cette dépense ne produit aucun résultat positif pour le pays et ne devrait plus être financée ». Sa protection – comprenant aussi celle de son fils – coûte entre 127 000 et 146 000 dollars par jour à la police de New York, avait rapporté le chef de cette dernière, James O’Neill, dans un courrier aux élus de la ville daté du 21 février.

  • L’avenir incertain de l’accord de Paris

« L’accord de Paris est toujours en cours de discussion au sein de l’administration », a déclaré mercredi le porte-parole de la Maison Blanche Sean Spicer, au lendemain de la signature d’un décret ordonnant un réexamen d’une mesure phare de Barack Obama sur le climat.

Pendant la campagne électorale, M. Trump avait dit qu’une fois élu, il annulerait la participation américaine à cet accord. Après son élection, il a affirmé, tout en restant évasif, avoir « l’esprit ouvert » sur le sujet.

  • Le Royaume-Uni, un « leader » en Europe

« Quel que soit l’avenir de la relation entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, nous voulons que le Royaume-Uni reste un leader fort en Europe (…) et dans le monde, a exprimé mercredi Sean Spicer, porte-parole de Donald Trump. Nous respectons la volonté des électeurs britanniques. »

Interrogé sur les propos du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui a jugé que, pour la première fois, les Etats-Unis avaient un président donnant l’impression « de ne pas s’intéresser aux affaires européennes », M. Spicer a balayé ces critiques d’un revers de manche. « Le président est très à l’aise sur tout ce qui concerne les affaires internationales, particulièrement l’Europe et l’OTAN », a-t-il affirmé.