Affiche de campagne de Mélenchon. | Francois Mori / AP

Le secrétaire national du Parti communiste (PCF) veut y croire. La « dynamique qui vient de se cristalliser ces dernières semaines autour de Jean-Luc Mélenchon va s’amplifier », a affirmé, dimanche 2 avril dans l’émission « Questions politiques » sur France Inter, Pierre Laurent, dont le parti soutient le candidat de La France insoumise, « candidat qui porte aujourd’hui les espoirs de la gauche ».

Le numéro un du PCF, également sénateur, a néanmoins rappelé qu’il « souhaitait un accord des forces de gauche, si possible avant le premier tour » de la présidentielle. « La vie ne peut pas s’arrêter le 23 avril. Si nous ambitionnons de gagner, il faut construire une majorité politique. Ces forces politiques diverses doivent se parler », a-t-il plaidé.

« Vu que la dynamique en faveur de Jean-Luc Mélenchon est là, à laquelle nous travaillons, je pense qu’un accord [avec le candidat PS Benoît Hamon] nous aurait aidés. (…) Si cet accord n’est pas possible, et manifestement il ne va pas l’être, nous aiderons à ce que la gauche soit le plus haut possible », a ajouté M. Laurent.

Et d’insister :

« [Le PCF va] porter le plus haut possible la candidature de Jean-Luc Mélenchon en espérant qu’elle franchisse le cap de la qualification du deuxième tour, et créer les conditions d’une majorité politique autour de lui. »

Pierre Laurent avait appelé mercredi à une rencontre entre Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon et Yannick Jadot en vue d’une candidature commune.

Le candidat de La France insoumise, en progression dans les sondages où il creuse l’écart avec le socialiste, avait ensuite assuré mercredi soir vouloir poursuivre son « chemin, sans rien céder ». Une fin de non-recevoir à l’appel à l’unité de Benoît Hamon qu’il a réitéré ce dimanche, dans les colonnes du JDD.