Jean-Michel Pretre à Nice, le 19 janvier 2017. | VALERY HACHE / AFP

Une information judiciaire sur d’éventuelles failles du dispositif de sécurité mis en place le soir de l’attentat de Nice, qui a fait 86 morts le 14 juillet 2016, a été ouverte, a annoncé le procureur de Nice, Jean-Michel Prêtre, mercredi 5 avril. Le magistrat confirme une information de France Bleu Azur.

Les plaignants, parents d’un enfant de quatre ans tué lors de l’attaque au camion-bélier, estiment que la sécurité prévue par l’Etat et la mairie sur la promenade des Anglais « était manifestement insuffisante ».

Le 19 janvier, le magistrat avait classé leur plainte sans suite, considérant qu’aucun élément ne pouvait constituer une infraction pénale. Les parents avaient alors déposé un recours contre cette décision en s’adressant directement au doyen des juges d’instruction et en se constituant partie civile.

« Dans ce cadre, j’ai dû vérifier que leur plainte était légitime. Il n’y a aucune raison pour que le parquet s’y oppose », avait estimé Jean-Michel Prêtre, lundi. Deux juges d’instruction ont été nommés par le tribunal de grande instance de Nice pour mener l’information judiciaire.