L’ancienne star du rugby néo-zélandais Ali Williams devant le palais de justice de Paris, le mercredi 5 avril 2017. | CHARLES PLATIAU / REUTERS

L’ancienne star du rugby néo-zélandais Ali Williams, arrêté en possession de cocaïne en février à Paris avec l’ex-international australien James O’Connor, a été condamné mercredi 5 avril à 1 500 euros d’amende par la justice française pour achat de stupéfiants. L’ex-All Black a été entendu dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (plaider-coupable) qui a été homologuée par le tribunal.

Les deux joueurs, qui comptent parmi les stars du championnat de France, avaient été arrêtés fin février en possession de 2,4 grammes de cocaïne. Selon l’enquête, Ali Williams est celui qui avait acheté la drogue, tout en ayant été contrôlé négatif à la cocaïne. James O’Connor avait, lui, été contrôlé positif, mais n’est pas impliqué dans la transaction.

A la suite de cette affaire, Ali Williams avait été mis à pied « de manière conservatoire » par le Racing 92, qu’il avait rejoint en 2016.

Organisatrice du championnat de France, la Ligue nationale de rugby (LNR) avait souligné que « ces faits, s’ils sont confirmés, constitueraient un manquement grave aux obligations incombant aux joueurs de rugby professionnels, à l’éthique de notre sport, et porteraient atteinte à son image », évoquant la saisine des « instances disciplinaires ».

D’autres affaires

Ces derniers mois, le Racing n’a pas été épargné par les « affaires ». Le 16 février, c’est son joueur vedette, Dan Carter, qui était contrôlé au volant de sa voiture à Paris avec « un taux délictuel » d’alcool dans le sang.

Elu trois fois meilleur joueur du monde (2005, 2012 et 2015), Dan Carter avait aussi été contrôlé avec un taux élevé de corticoïde dans les urines après la finale du championnat de France remportée en fin de saison dernière face à Toulon. Deux autres joueurs du Racing, Juan Imhoff et Joe Rokocoko, présentaient également des traces de corticoïde après cette finale.

Enfin, avant le début du Tournoi des six nations, on a appris que Brice Dulin et Yannick Nyanga étaient convoqués devant la commission antidopage de la Fédération française de rugby (FFR), pour s’expliquer de leurs contrôles, jugés anormaux par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). Le prélèvement sur Brice Dulin avait été effectué le 26 novembre 2016, avant le match contre la Nouvelle-Zélande (19-24), dans le cadre de la tournée d’automne du XV de France. Celui sur son coéquiper avait été effectué après un match du Top 14 contre le Stade fFrançais, le 8 octobre 2016.

Dans les deux cas, ont été retrouvées dans les échantillons de l’arrière et du troisième-ligne aile des traces d’higénamine, le même produit qui avait causé la suspension provisoire du footballeur de Liverpool Mamadou Sakho, qui avait manqué l’Euro 2016 avant d’être blanchi par l’UEFA.