Jemima Sumgong avec sa médaille d’or, le 14 août 2016. | ADRIAN DENNIS / AFP

Jemima Sumgong, première Kényane de l’histoire championne olympique de marathon, l’été dernier à Rio, a été contrôlée positive à l’EPO (érythropoïétine) lors d’un test pratiqué hors compétition, a confirmé vendredi 7 avril la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF − International Association of Athletics Federations) à l’Agence France-Presse.

« L’IAAF confirme la tenue d’un contrôle antidopage qui s’est révélé positif sur la personne de l’athlète Jemima Jelagat Sumgong, du Kenya », a affirmé la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF).

Première Kényane titrée sur la distance

Le test a été pratiqué cette semaine au Kenya sur l’athlète de 32 ans, qui a également remporté le marathon de Londres en 2016, a précisé l’IAAF. « L’athlète a été déclarée positive à l’EPO à la suite d’un contrôle inopiné conduit par l’IAAF au Kenya », a-t-elle précisé, en ajoutant qu’elle ne communiquerait pas davantage sur le sujet.

A Rio, Sumgong avait notamment devancé la championne du monde en titre, l’Ethiopienne Mare Dibaba (3e), pour devenir la première Kényane à remporter l’or olympique sur la distance. Avant l’annonce de ce contrôle positif, il était prévu qu’elle participe de nouveau au marathon de Londres, le 23 avril.