Depuis des mois, les discussions piétinaient entre Athènes, les pays de la zone euro et le Fonds monétaire international, ce qui bloquait la poursuite du troisième plan d’aide. | RONEN ZVULUN / REUTERS

La Grèce et ses créanciers sont parvenus à un « accord de principe » sur les réformes qu’Athènes doit encore faire, vendredi 7 avril lors d’une réunion des 19 ministres de la zone euro, à La Valette (Malte).

« Nous avons résolu les gros problèmes concernant les réformes à faire », s’est félicité le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. « Je veux saluer l’accord de principe qui est conclu après plusieurs mois de travail difficile (…) Le moment est venu de mettre fin à l’incertitude sur l’économie grecque », a renchéri le commissaire européen chargé des affaires économiques, Pierre Moscovici.

86 milliards d’euros

Depuis des mois, les discussions piétinaient entre Athènes et ses bailleurs de fonds (zone euro et Fonds monétaire international), ce qui bloquait la poursuite du troisième plan d’aide de 86 milliards d’euros consenti en juillet 2015, qui court jusqu’en juillet 2018.

Vendredi, le gouvernement grec a convenu des mesures économiques qu’il devait mettre en œuvre en 2019 et 2020 pour satisfaire ses bailleurs de fonds ; ce qui devrait dégager la voie au versement d’une nouvelle tranche de crédit. Athènes aura bientôt besoin de cet argent, puisque la Grèce doit rembourser des créances de plus de 7 milliards d’euros en juillet.

Parmi les mesures réclamées à la Grèce : des coupes supplémentaires dans les retraites, un abaissement du seuil d’exonération fiscale et de nouvelles déréglementations des marchés de l’énergie et du travail.