Elles étaient la ligne rouge infranchissables aux yeux de Barack Obama en 2012. Pourtant, c’est au gaz sarin, une substance 500 fois plus toxique que le cyanure, qu’ont été asphyxiés les habitants de Khan Cheikhoun, une petite ville du nord-ouest de la Syrie, le 2 avril 2017. Une attaque attribuée à Bachar Al-Assad par une commission d’enquête de l’ONU.

Chaque fois qu’elles sont utilisées, les armes chimiques ont tendance à provoquer plus de réactions de la communauté internationale que les bombardements classiques alors même que ceux-ci sont parfois beaucoup plus meurtriers. Le pôle vidéo du Monde a tenté de comprendre pourquoi.