A chaque échéance électorale, le débat refait surface : une partie des candidats, les moins favorisés dans les sondages, se plaint d’un faible temps de parole accordé par les chaînes de télévision et les stations de radio. L’élection présidentielle 2017 n’y échappe pas, d’autant que la modification des règles, en 2016, est accusée d’avoir déséquilibré un peu plus le traitement médiatique entre candidats. Mais qu’appelle-t-on exactement temps de parole et temps d’antenne ? Et quel calcul permet de pondérer ce qui est attribué à chaque candidat ?