"Gift to Athena" exposition de Stanley Whitney à Athènes | MICHALIS KARAGIANNIS / REUTERS

Conjuguer diversité et excellence : c’est l’objectif que se sont fixé la quarantaine écoles d’arts plastiques publiques, que leur attractivité croissante a rendues sélectives : leurs taux d’admission sont ainsi de 21 % à Nîmes, 45 % à Limoges, 12 % à Paris, 10 % à Lyon, 8 % à Strasbourg et Mulhouse, etc. Seulement 3,5 % des candidats sont finalement admis aux prestigieux Arts décoratifs à Paris (Ensad), tandis que les écoles d’arts appliquées les plus prisées sont elles aussi arrivées à des taux d’échec proches de ceux des grandes écoles de commerce et d’ingénieurs.

Pour sortir du lot et gagner sa place, la classe préparatoire, comme son équivalent Manaa (mise à niveau en arts appliqués) pour les écoles d’arts appliqués, est devenu un passage de plus en plus fréquenté, visant à combler le manque de culture et de pratique artistique des bacheliers et à gagner des points lors de concours plus sélectifs :

Quelle école d’arts plastiques est faite pour moi ? Y a-t-il d’autres moyens d’y entrer que le concours ? Le passage par la case prépa est-il obligatoire ? Autant de questions que des milliers de candidats se posent chaque année avant de passer les très sélectifs concours des écoles des « beaux-arts ». Sincérité dans ses choix, motivation dans son engagement, les clefs de la réussite sont là :

Ecole d’arts appliqués ou d’arts plastiques ? Privée ou publique ? L’organisation française des écoles d’art a de quoi donner le tournis à plus d’un lycéen. Tour d’horizon :

La question de l’insertion professionnelle est désormais intégrée aux programmes des écoles de beaux-arts. Loin d’inciter leurs étudiants à se conformer aux attentes du marché, elles leur apprennent à faire connaître leur travail :

Ancien élève de l’Ecole des Gobelins, Kristof Serrand est directeur de l’animation de DreamWorks, en Californie. Il détaille les évolutions du secteur, ainsi que les formations et les compétences à privilégier :

Pour Celia Bense Ferreira Alves, sociologue du travail, les écoles d’arts offrent un environnement favorable à la construction d’une identité professionnelle :

Bon courage à tous ceux qui présentent les concours !