Ce que nous devons au latin, d’Olivier Bertrand, Le Monde/Garnier, « Les Petits Guides de la langue française », 96 p., 6,90 €. En vente le 13 avril.

Que de beaux restes, pour une langue morte ! Depuis la colonisation romaine de la Gaule, le latin, qu’il soit populaire ou savant, n’a cessé de nourrir le français à la racine. En remontant le cours des siècles, le sixième volume des « Petits Guides de la langue française », publiés par Le Monde et les éditions Garnier, en met au jour les strates et les survivances, tapies dans notre vocabulaire et nos expressions.

Tel un archéologue, Olivier Bertrand, docteur en sciences du langage, maître de conférences à l’Ecole polytechnique, relève les étapes d’une fascinante métamorphose, du roman à la langue d’oïl, du francien au « vieux françois », du français classique au parler moderne. Toujours en toile de fond, le latin y dévoile son influence, les emprunts qui lui sont dus et qui, longtemps après la conquête romaine, ont métissé notre langage.

Le français est une aventure humaine, politique et sociale commune, dont la Cour, la ville, l’Eglise et la tradition poursuivront la mutation. Aussi, en explorer les sources, son passé, ses appropriations, ses mélanges, c’est partir à la rencontre de l’esprit latin qui nous habite, nous dit qui nous sommes et peut-être même où nous allons… Quo vadis ?

Le Monde/Garnier