Nice a 19 points d’avance sur Lyon, quatrième du classement. | YANN COATSALIOU / AFP

L’OGC Nice sera bien l’invité surprise de la Ligue des champions 2017-18. Après sa victoire contre Nancy samedi 15 avril (3-1), le club azuréen s’est assuré de finir la saison sur le podium de la Ligue 1, ce qui lui permettra de disputer le tour préliminaire de la Coupe d’Europe, en cas de troisième place, ou d’accéder directement aux phases de poule s’il fait mieux.

Cette performance, difficilement envisageable en début de saison lorsque le Suisse Lucien Favre était arrivé sur le banc niçois, laisse les Niçois libres de rêver à un titre de champion de France : avec 73 points, ils n’ont qu’une longueur de retard sur Paris et Monaco, qui comptent respectivement un et deux matches de retard.

Grâce à des buts de Mickaël Le Bihan (35e) puis de Jean Michaël Seri (51e s.p., 84e) contre un but du Nancéien Maurice Dale (26e), Nice a 19 points d’avance sur Lyon, quatrième, et ne peut donc plus être repris. Il s’assure ainsi son meilleur classement et la saison 2016-2017.

Meilleure saison depuis 41 ans

La rencontre avait pourtant mal débuté pour les hommes de Lucien Favre avec l’ouverture du score de Dale, sur une erreur de relance de Valentin Esseyric. Mais Le Bihan, longtemps indisponible cette saison sur blessures, a ramené les deux équipes à égalité. Le co-meilleur passeur du championnat, l’international ivoirien Seri, a ensuite converti un penalty obtenu par le latéral brésilien Dalbert, avant de sceller le résultat en fin de match.

Les Niçois, qui comptent dans leur rang la star italienne Mario Balotelli, n’ont été battus que deux fois depuis le début du Championnat, à Caen 1-0 début novembre et à Monaco 3-0 début février.

Champions d’automne à la mi-saison, ils ont progressivement perdu leur avance en seconde partie de Championnat (8 victoires, mais 5 nuls et 1 défaite) par rapport au rythme effréné de Monaco et Paris (seulement deux nuls depuis la 20e journée), du fait notamment des indisponibilités de certains cadres (départ de Seri à la CAN, blessures du capitaine Paul Baysse, de l’attaquant Alassane Pléa, du milieu Wylan Cyprien...).

Mais l’équipe sacrée quatre fois en championnat de France (1951, 1952, 1956, 1959) n’en est pas moins assurée de réaliser sa plus belle saison depuis 41 ans, et a fortiori depuis qu’elle a retrouvé l’élite en 2002.