« Nous demandons un moratoire immédiat sur ces plantes rendues tolérantes aux herbicides », dit Guy Kastler, un militant de la Confédération paysanne | VINCENT KESSLER / REUTERS

Une centaine de Faucheurs volontaires d’OGM, ont pénétré, samedi 15 avril vers 9 heures, dans une parcelle d’essai de colza du géant allemand de l’agrochimie BASF à Villy-le-Moutier, dans la Côte-d’Or.

Ils dénoncent dans un communiqué l’utilisation d’une semence de colza « rendue tolérante à des herbicides par mutagenèse, technique clairement définie (par la législation européenne) comme produisant des OGM, mais exemptée des règles concernant les OGM ».

« Notre but est de lancer un débat public sur toutes ces plantes qu’on retrouve dans nos assiettes sans étiquetage OGM », a précisé Jean-Luc Juthier, l’un des militants, arrachant les plants de colza à main nue. « Nous demandons un moratoire immédiat sur ces plantes rendues tolérantes aux herbicides », a ajouté Guy Kastler, un militant de la Confédération paysanne.

« Ces techniques sont autorisées, ce ne sont pas des OGM, a réagi Jean-Marc Petat, directeur développement durable à BASF. C’est du pur vandalisme, basé sur la méconnaissance de l’agronomie et de la biologie. »

La gendarmerie, avertie de l’action, se rendait sur place.