Le comité d’experts indépendants chargé d’évaluer les risques liés à l’implant de stérilisation Essure estime qu’il n’est « pas nécessaire » de modifier la réglementation concernant ce dispositif du laboratoire Bayer, selon ses conclusions, publiées jeudi 20 avril sur le site de l’Agence du médicament (ANSM).

Les données disponibles ne remettent « pas en cause la balance bénéfice/risques favorable de l’implant Essure » et « de nouvelles conditions en termes de réglementation ne (sont) pas nécessaires », a conclu « de façon unanime » ce comité.

Disponible depuis 2002

Le comité avait été saisi par l’ANSM à la suite de l’augmentation d’effets indésirables liés à ce petit implant métallique en forme de ressort. Il est en effet soupçonné d’être à l’origine de nombreux effets secondaires neurologiques, musculaires, hémorragiques et allergiques. Le comité recommande seulement de mieux informer des risques les femmes envisageant cette méthode.

Essure se présente sous la forme de mini-implants tubaires en nickel. Introduits sans anesthésie générale par les voies naturelles dans les trompes de Fallope, ils déclenchent une cicatrisation qui les obstrue. Cette méthode de stérilisation irréversible est disponible depuis 2002 et remboursée par la Sécurité sociale depuis 2005.