L’assaillant qui a tué, jeudi 20 avril, un policier sur les Champs-Elysées à Paris avait un lourd passé judiciaire, mais n’avait « pas présenté de signes de radicalisation » pendant ses quatorze années en prison, a déclaré vendredi 21 avril le procureur de la République de Paris.

Cependant, François Molins a expliqué que « courant janvier 2017, le parquet antiterroriste a été destinataire d’éléments indiquant que Karim Cheurfi cherchait à se procurer des armes et qu’il aurait tenu des propos laissant entendre qu’il voulait tuer des policiers ».