#marchforscience : les scientifiques du monde entier dans la rue

A Paris, Londres, Berlin, Washington, Sydney... des scientifiques manifestaient samedi 22 avril pour dénoncer les coupes financières annoncées par Donald Trump dans les budgets de la recherche et les « faits alternatifs » et autres remises en cause de la science dont ils accusent la nouvelle administration américaine.

Ces manifestations regroupées sous la banière de la « Marche pour la science » ont réuni des dizaines de milliers de personnes dans 500 villes, à l’occasion de la Journée de la terre.

Le réseau à l’origine de la manifestation de Washington insiste sur le caractère apolitique de la démarche : « La science n’est pas démocrate ou républicaine, libérale ou conservatrice. » Toutefois, le projet de Donald Trump de réduire d’un tiers le budgets de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) et d’autres agences fédérales, ainsi que sa remise en cause du changement climatique cristallisent les inquiétudes des scientifiques. Leur mouvement a été lancé dans le sillage de la Marche des femmes organisée en janvier.

« La science trop peu présente dans les débats »

Plus globalement, les chercheurs américains dénoncent ce qu’ils voient comme un scepticisme croissant dans la classe politique et d’autres catégories de la société à l’égard des sciences qui se manifeste aussi sur des sujets comme les organismes génétiquement modifiés, l’évolution ou les vaccinations.

En France, ses organisateurs notent que « la Marche pour les sciences, initiée au Etats-Unis en réponse aux multiples positions antisciences du nouveau président des Etats-Unis, a pour objectif de défendre l’indépendance et la liberté des sciences. En France, la question du changement climatique, pourtant essentielle à l’échelle de la planète, est trop peu présente dans les débats de la campagne présidentielle. »

Pourquoi les scientifiques manifestent-ils samedi ?
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