Le coup d’envoi du premier tour de la présidentielle a été donné samedi 22 avril à midi par certains électeurs d’outre-mer, la métropole devant attendre le lendemain pour départager les 11 candidats de ce scrutin placé sous haute sécurité après l’attentat des Champs-Elysées.

Le scrutin est ouvert depuis 12 heures (8 heures locales) à Saint-Pierre-et-Miquelon. Suivront ensuite, à 13 heures, la Guyane, où le mouvement social en cours depuis plus d’un mois s’est achevé vendredi soir avec la signature d’un accord, puis les Antilles.

La Polynésie française commencera à voter à 20 heures (heure de Paris), avant Wallis-et-Futuna et la Nouvelle Calédonie. A La Réunion et Mayotte, les bureaux de vote ouvriront dimanche (respectivement à 6 heures et 7 heures).

Plus de 50 000 policiers et gendarmes mobilisés

En France métropolitaine, les 66 546 bureaux de vote ouvriront à 8 heures et fermeront à 19 heures, une heure plus tard que lors des présidentielles précédentes. Les bureaux resteront ouverts jusqu’à 20 heures dans certaines grandes villes.

Ce scrutin est placé sous sécurité renforcée après l’attentat qui a coûté la vie à un policier jeudi soir sur les Champs-Elysées. Plus de 50 000 policiers et gendarmes, appuyés par 7 000 militaires de l’opération Sentinelle sont mobilisés. C’est la première fois qu’une présidentielle se déroule sous le régime de l’état d’urgence, en vigueur depuis des attentats du 13 novembre 2015.

La loi française interdit la publication de résultats, hormis ceux concernant la participation, avant la clôture du vote, dimanche à 20 heures. La fermeture plus tardive des bureaux de vote complique la tâche des instituts de sondage, qui auront une heure de moins pour préparer leurs estimations à partir des dépouillements partiels.