Le candidat Jean Lassalle, à Lourdios-Ichère, le 23 avril. | IROZ GAIZKA / AFP

Parmi les onze candidats qui se présentaient au premier tour de l’élection présidentielle, le 23 avril, les électeurs français ont départagé les candidats de tête mais aussi les « petits », qui n’étaient pas donnés comme pouvant se qualifier au second tour. Parmi eux, si les voix se départagent entre 0,2 et 1,2 % des suffrages, selon les estimations d’Ipsos-Sofra Steria pour France Télévisions, Radio France et Le Monde, un candidat crée cependant la surprise : Jean Lassalle, qui se classe devant Philippe Poutou, le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA).

Le député des Pyrénées-Atlantiques, maire de sa commune de naissance (Lourdios-Ichère) depuis 1977, a déclaré dimanche soir sur Twitter : « 500 000 résistants se sont levés, c’est un formidable signal d’espoir pour la France et pour une certaine idée de la civilisation. »

Les « petits » candidats n’ont cependant pas appelé à rallier la candidature d’Emmanuel Macron, qualifié pour le second tour avec 23,9 % des voix, à la différence de François Fillon ou Benoît Hamon. Nathalie Arthaud, arrivée avant-dernière de ce scrutin, a annoncé qu’elle comptait voter blanc.

Philippe Poutou, qui obtient 1,1 % des suffrages, s’est abstenu d’appeler à voter pour Emmanuel Macron au second tour, jugeant que le candidat d’En marche ! n’était « pas un rempart contre le FN ».

« Pour faire reculer durablement ce péril, il n’y a pas d’autre solution que de reprendre la rue, contre l’extrême droite, mais aussi contre toutes celles et ceux qui, comme Macron, ont mis en place ou veulent imposer des mesures antisociales », a-t-il ajouté, précisant dans un communiqué que « le NPA et ses militants se joindront aux manifestations contre le FN ».